Entre le Costa Rica et la Colombie et entre la Mer des Caraïbes et le Pacifique, le Panama est un défilé de cartes postales les plus variées. Des plages et des eaux qui s’étirent sous différents visages et des verdeurs qui n’ont rien à envier au Costa Rica. Une capitale qui revendique une vie trépidante et un canal toujours à revisiter où s’entassent les paquebots de passage. Au nord, on se retrouve parmi les Indiens Kuna qui savent ce que veut dire touristes en mal d’évasions. On pêche, on plonge, on nage et on se prend pour Robinson qui aurait oublié Vendredi…
COMMENT S’Y RETROUVER
Pas spécialement facile de se repérer au Panama, avec des routes arborant des indications fantaisistes ou ne correspondant pas aux cartes routières. L’état des routes est relativement bon sur l’Interamericana, qui traverse tout le pays. Pour les routes secondaires, cela va du chemin recouvert sommairement de goudron au chemin défoncé en passant par la route de terre ou de sable. En cas de location de voiture, prévoir la location d’un 4X4 pour pouvoir aller partout. Mais vu les tarifs très faibles des taxis ou des autobus qui sillonnent les endroits à visiter, la location n’est pas une nécessité.
LES PLAGES
Nous nous sommes concentrés sur les plages de la province de Panama qui vont de Punta Chame à Playa Blanca ainsi qu’au nord, dans l’archipel des îles San Blas. Du beau sable et des centaines d’hôtels pour les plages au-dessous de Panama et des endroits plus sauvages mais aussi paradisiaques sur la côte de San Blas. Il y a bien sûr les plages des Îles de Contadora, Taboga et San José.
OÙ ET QUOI MANGER
Si vous n’aimez pas le maïs, le Panama n’est pas fait pour vous. On le retrouve à toutes les sauces : avec du poulet, du ceviche, des crevettes et de porc. Ici, ce qui a de meilleur, ce sont les poissons (corvina) et les petites crevettes (camarocitos). Une boisson sympa, la Chicha (boisson de lait et de jus de fruits) et le jus de noix de coco à San Blas. Essayez les « bocas », des mises en bouche toutes servies ensemble (ceviche, lanières de poule, ships, saucisses, haricots noirs et… maïs).
Sur la côte, beaucoup d’hôtels ont leurs propres restaurants (Río Mar, Rincón Cachatró, Club Gaviota).
Dans les îles de San Blas (le Millenium), il faut espérer que les pêcheurs ne soient pas bredouille pour être ravitaillés.
À NE PAS MANQUER
– le Canal De Panama (www.pancanal.com)
– Achutupu, Kagantupu et Coco Blanco, les îles les plus intéressantes de San Blas
-le Parc National El Copé
– Le vieux quartier de San Felipe à Panama City
– L’île de Taboga, pour ses fleurs, sa forêt vierge, sa plage et ses pélicans
– De prendre le train de légende entre Panama et Colón
– la Vallée de Ancon
POUR LES NOCTAMBULES
Il y a de l’ambiance du côté de Panama City, dans les bars et discothèques (Blu, Buena Vista Social Club, Bongo, Oz, 844 et Punto G (pour gays)). On y boit de tout mais surtout un simili rhum, le Seco, local. Pour quelques adresses dans la capitale : www.yellowpages-caribbean.com/Countries/Panama
Du côté de la côte sud de Panama, ce sont les hôtels qui font la danse. Un prix d’entrée dérisoire est quelquefois demandé.
Du côté de San Blas, le Kuna se couche tôt et ce sont simplement quelques bars minuscules qui font dans l’after-hours de plage.
SOUVENIRS SOUVENIRS
Sculptures sur bois, tissages, céramiques, fabrication de masques et Molas (carrés de tissu) à San Blas sont les souvenirs à considérer. Tout ce qui est hamacs et autres divertissements nattés proviennent, pour la plupart, de très jeunes mains asiatiques. Et bien sûr, l’incontournable chapeau, le « Panama ».
AVEC 10$ vous pouvez obtenir
- 16 litres d’essence sans plomb;
- 1 tout petit carré de Mola à San Blas;
- 4 langoustes sur la plage de Nanulega;
- 10 heures d’Internet dans un cybercafé de Panama;
- 4 places d’autocar de Panama à Punta Chame;
- 1 demi-panama;
- 10 Chicha sur la plage de Playa Blanca;
- 2 menus poisson au restaurant Chu de Taboga;
- 10 bières Atlas au Blu.