Là encore, la raison hôtelière est la raison du plus fort. À Punta Cana, cela dure depuis quelques temps. La baie de Samana avait été jusqu’à tout récemment épargnée. Avec l’ouverture du nouvel aéroport international et l’arrivée des poids lourds des chaînes « todo incluido », Samana est cette année la vedette dominicaine montante des brochures des voyagistes généralistes au Québec. Restent encore quelques lieux charmants et les baleines qui viennent s’aimer au large.
COMMENT S’Y RETROUVER
Punta Cana : on appelle Punta Cana toute la côte des Cocotiers pour faire plus facile, mais c’est une côte qui s’étend sur une vingtaine de kilomètres de Playa de Juanillo au sud jusqu’à El Cortecito au nord. Et c’est pourtant un dédale de routes poussiéreuses, sans trottoir ni lumière, où il n’est pas évident de se retrouver. Sans nom, si ce n’est ceux des hôtels (ce sont eux qui les ont construites) et ceux des plazas qui se ressemblent beaucoup puisque ce sont pour la plupart de petits centres d’achats qui vendent les mêmes choses. Pour ne pas trop se perdre, il faut repérer deux carrefours. Celui de Cruce de Verón à l’entrée de Punta Cana quand on arrive d’Higüey ou de la Romana, et celui de la Plaza Friusa, juste derrière El Cortecito. Et se débrouiller entre les deux.
À NE PAS MANQUER
– D’aller faire un tour du côté de la Leçon de Français à Las Terrenas. Cette petite école située en face du village des pêcheurs (Pueblo de los Pescadorès) permet aux Dominicains d’apprendre le français gratuitement. Des enseignants bénévoles donnent des cours de français à des jeunes ou des adultes dominicains qui travaillent principalement dans le tourisme. Bien sûr, les conditions matérielles y sont très précaires.
Si vous voulez leur apporter votre aide en stylos, cahiers, dictionnaires, livres… ou aides financières sont les bienvenus. Tél. : 240 50 15. Courriel : [email protected] Dans le même ordre d’idées, si vous avez des médicaments en trop, des pommades que vous allez jeter, des pastilles pour la toux dont vous haïssez le goût ou des préservatifs de fonds de tiroirs, l’association dominico-européenne située dans le même village est preneuse.
– Centro de la Naturalaza : bunker des écolos dominicains pour sauver la baie de Samana
– La balade de la Cascade d’El Limon
– Les grottes et fosses de corail de Los Arcos
– Les mangroves du parc national de Los Haïtises.
OÙ ET QUOI MANGER
Le truc du coin, c’est le pollo al carbón (poulet grillé) qu’on retrouve avec ou sans sauce accompagnatrice assassine.
Comme les tout compris servent à manger quelquefois de belle manière, voici quelques adresses en dehors.
Chez Denise (Marseillaise) et Pizzeria Alberto (pâtes et pizzas) à Las Galleras.
L’Atlantis à Playa Bonita (pour dîner en amoureux, fruits de mer et pâtes), Bahia Las Ballenas (fruits de mer), La Table d’Oly à Las Ballenas (fruits de mer) et le Finn à Las Ballenas (local inventif).
Rinconcito Terrenero (local), Sucré-salé (boulangerie) à Las Terrenas.
Du côté de Punta Cana, La Yola (italien), Captain Cook (langoustes) et Palm’s Sand (pizzas).
AVEC 10$ vous pouvez obtenir
- 2 cigares cubains chez Romano;
- 3 bières chez Tropic Banana;
- 3 portions de poulet grillé et riz dans les gargotes de Las Terranas;
- 1 repas complet avec vin Chez Denise;
- 3 pizzas chez Palm’s Sand;
- 8 croissants chez Sucré Salé;
- 2 boîtes de Tampax à Plaza Bavaro.