Une île divisée en deux nations. À gauche, Haïti. À droite, la République Dominicaine. En haut, c’est l’Atlantique. En bas, la Mer des Caraïbes.
Du côté de la République Dominicaine, nous irons goûter à Puerto Plata, là où les sables ont été « resortisés ». À Santo Domingo, pour des partances coloniales. À Samana, la presque rebelle, et à Punta Cana, là où la mer est belle et les sables pas très émouvants… On est ici en terrain très organisé.
Reste la montagne, au milieu, où il fait bon vivre.
PUERTO PLATA
On est ici en terrain privilégié du tout compris. Puerto Plata, Sosua et Playa Dorada sont les fers de lance de ce Sea, Sun, Sand très compartimenté. On commence à respirer du côté de Cabarete et on se lâche totalement en allant vers l’est.
COMMENT S’Y RETROUVER
Quand on est à Puerto Plata, ce n’est pas trop difficile avec une route principale qui suit le Malecon et la plage et une route intérieure qui lui est parallèle avec quelques ruelles adjacentes. Ensuite, on arrive à un carrefour où on a le choix d’aller à l’ouest vers Haïti et se retrouver du côté de Luperon et Monte Cristi, à travers des routes défoncées, ou de partir vers l’ouest pour passer Playa Dorada, Sosua, Cabarete et pousser toujours tout droit pour atteindre Cabrera et Nagua, via les plages de Rio San Juan et Playa Grande. Cette route suit la mer, de qualité moyenne à très passable, avec des conduites en état de vélocités féroces.
LES PLAGES
Si vous voulez être collés serrés, avec sur la serviette juxtaposant la vôtre, un quidam ou une « quidame » made in Québec ou made in Stuttgart, les deux plages de Sosua sont toutes indiquées. Celle de Puerto Plata qui suit le Malecon est d’une bonne longueur à étroitesses et à propretés variables. Celles de Playa Dorada desservent sur des portions étroites les resorts qui les longent et sont autant d’occasions de réveils matinaux pour l’obtention d’une couche à l’abri d’un palapa.
Cela devient plus aéré du côté de Cabarete (pour cause de vent et de vagues intrépides). Et on reprend de la vigueur touristique en atteignant les plages de Rio San Juan et Playa Grande. Sables blonds et blancs avec la puce de sable qu’on appelle vulgairement Larva migrans sous- cutanée qui, à défaut d’être dangereuse, donne pendant des semaines des démangeaisons accaparantes (s’allonger sur une chaise longue et le port de gougounes sont fortement recommandés). Pour avoir un indice du taux de puces au mètre carré de sable, repérer le nombre de chiens errants dans l’environnent visé (plus il y a de canidés, plus il y a de puces!).
À NE PAS MANQUER
– Le Musée de l’ambre à Puerto Plata
– La balade en bateau dans la Laguna GriGri
– Les balades en bateau pour le cayo Arena
– El Parque Nacional Historico La Isabella
– Le Musée Juif et la synagogue (quand elle est ouverte)
– La Fortaleza de San Felippe avec musée militaire très modeste (3 boulets, 5 mousquetons et des outils ruraux).
OÙ ET QUOI MANGER
Si on veut faire dans le très local, on peut essayer le sancocho (un ramassis de 7 viandes très variables en ragoût avec des légumes), le chivo guisado (ou comment mariner du cabri dans le rhum avec oignons, poivrons, ail et origan), le pica pollo (un dérivé local du Saint-Hubert Barbecue avec des bananes plantain frites) ainsi que les très surprenantes mondongos (tripes de bœuf ou de porc, selon l’humeur du boucher, braisées ou grillées, à déguster avec un jet de limette).
Ce ne sont donc pas les plats les plus courus dans les hôtels tout compris. Pour sortir un peu, à Sosua, vous pouvez essayer la Puntilla de Piergiorgo (italien), La Finca (viandes et poissons), Morua Mai (pizzas), La Roca (poissons et fruits de mer). À Monte Cristi, Jardin Suizo (local et fruits de mer et cuisine allemande), Comacho (local) à Puerto Plata.
À Cabarete, El Bistro (fruits de mer), Tropicoco (grill et cuisne thaï), la Casita de Don Alfredo ou chez Papi (fruits de mer), Vento (italien), Pomodoro (pizzas), Dick’s bakery (pour le café et les petits déjeuners), Sandros (local), La casa del Pescador (fruits de mer et paella).
POUR LES NOCTAMBULES
En dehors des discos et casinos de Playa Dorada, le Malecón de Puerto Plata s’anime la nuit le dimanche avec vendeurs de boissons et de bouffe rapide ainsi que de la musique crachée à travers haut parleurs (quelquefois combats de boxe organisés sur un ring avec paris et tutti gnochons).
Sinon, Café Cito, Crazy Moon à Puerto Plata. D’Classico, Voodoo Terrace, High Caribbean Disco à Sosua, ainsi que Banbù, Tiki Bar Village Club et Crazy Horse à Cabarete.
Pour ne pas être trop perdu, les marques de bières locales sont Presidente, Bohemia et Brahma, tandis que les rhums sont Brugal, Barcelo et Bermudez.
SOUVENIRS SOUVENIRS
À part les bébelles qu’on trouve derrière la plage de Sosua et ses cortèges de t-shirts « No Problem », on peut très bien se faire achaler sur la même plage pour les mêmes items (comptez environ un vendeur toutes les 2 minutes 30).
Pour des symboles religieux, la Botánica du Mercado Viejo à Puerto Plata. Au Mercado Nuevo, à Isabela de Torres : rhum et art haïtien. Autres délires « bébélloexotiques » à Playa Dorada Plazza. On peut se rabattre sur l’ambre à la boutique du musée éponyme.
AVEC 10$ vous pouvez obtenir
- 9 bières Bohemia chez Sandros;
- 1 paella et demi à la Casa del Pescador;
- 3 pizzas chez Pomodoro;
- 3 repas complets chez Sandros;
- 1 petite pierre ambrée au musée;
- 10 minutes de location de skitesurf à Cabarete;
- 2 heures de location de bicyclette à Playa Dorada.