Berlin s’est réveillé un matin, avec un Mur en moins. Celui de la Honte. Les gens de l’est se sont infiltrés avec curiosité, ceux de l’ouest aussi. Depuis, Berlin ne fait qu’une avec tout de même certaines particularités entre l’est et l’ouest.
COMMENT SE RETROUVER
Le réseau fluvial sur la Spree et la Havel est très développé ; plus d’une trentaine de stations entre Brandenburg à l’ouest et Bad Saarow à l’est. Tout est possible, des trajets simples aux excursions à la journée.
Sinon le métro, le bus et le tramway avec des passes sur tout le réseau. En voiture, c’est assez facile, sauf pour se garer. Mais Berlin se fait très bien à pied, si on est bon marcheur.Vous avez aussi la bicyclette qui a de nombreuses pistes à cet effet.
À NE PAS MANQUER
La Porte de Bandebourg, le Berliner Dom, Le Reichtag, le château de Charlottenburg et le Nikolaiviertel,Deux musées inévitables : la Gemäldegalerie (rayon peinture, c’est le « Louvre de Berlin » ; au moins 3h de visite), le Pergamonmuseum (incluant le musée d’Art islamique et celui du Proche-Orient ; 2h minimum).
Et bien sûr, pour comprendre l’histoire du Berlin de l’après-guerre, faites un tour au Checkpoint Charlie, au musée du Mur (témoignages de la guerre froide) et au Story of Berlin.
Garder du temps pour « magasiner » ailleurs que sur le Kurfürstendamm (la grande avenue commerçante de l’Ouest, très chère en général) et Unter den Linden (l’avenue la plus emblématique de Berlin, toujours en travaux, sur laquelle on trouve surtout des magasins de souvenirs).
Consacrer une fin d’après-midi à se balader nez au vent et se restaurer dans Prenzlauer Berg, un vieux quartier de l’Est aujourd’hui branché.
Autre itinéraire incontournable : le quartier de Scheunenviertel connu pour sa vie nocturne d’enfer, ses petits restos sympas, et les galeries d’avant-garde, etc. Plus intéressant, avouons-le, que l’Alexander Platz ou même la Potsdamer Platz, cette vaste friche de « l’après-Mur », présentée comme le visage du Berlin du XXIe siècle, avec l’audacieux Sony Center de Helmut Jahn, mais qui manque d’âme. Cette âme que vous allez trouver dans des quartiers que vous prendrez le temps de découvrir lors de votre prochain séjour, maintenant que vous avez vu l’essentie.
LA NUIT
Les cafés berlinois, le quartier Scheunenviertel quelques fois un peu heavy. Et le quartier de Kreuzberg. ( un peu turc, un peu allemand, très bohème)
QUOI MANGER
– Pellkartoffel : la pomme de terre prussienne, typique, remplace le pain. Pas très glamour, comme spécialité, mais incontournable.
– Eisbein mit Erbspüree und Sauerkraut : le classique jarret de porc avec purée de pois et choucroute.
– Schlachtplatte : boudin noir et saucisse de foie, pied et viande de porc.
– Kasseler Rippenspee : côtes de porc fumées.
– Dill : marinade de hareng à l’aneth.
– Aal grün : anguille sauce au chou.
– Bockwürstchen : petite saucisse de porc.
– Boulette : icroquette de viande de pot-au-feu hachée, mélangée à de la mie de pain (un héritage huguenot). Se mange chaude ou froide avec de la salade de pommes de terre.
– Rinderbrust auf Berliner Art : poitrine de bœuf à la berlinoise.
– Eberswalder Spritzkuchen : gâteau au saindoux du Mardi gras.
– Hackepeter : hachis de porc assaisonné, à tartiner.
– Käsekuchen : gâteau de fromage blanc. Un de ceux que vous trouverez le plus souvent. Ne comptez pas ici faire une orgie de tartes et gâteaux aux fruits de toutes sortes, vous n’êtes pas en Bavière ou dans le Tyrol.
– Rote Grütze : compote de fruits rouges nappée de crème vanillée.
– Berliner (ou Pfannkuchen) : gros beignet à la confiture.
SOUVENIRS
Tout tourne d’abord autour du mur. Morceaux, fragments, dessins. Ensuite, tout ce qui est autour de la bière. Chopes, verres. Et dans tous les lieux comme les châteaux et les nombreux musées, des items les représentant (entre CD, statuettes, pins et cartes postales). Et magasins d’Unter den Linden.
POUR 10$ VOUS POUVEZ
- 1 heure de location de vélo;
- 1 et demi pizza dans un bon italien;
- 3 bières pression;
- 1 bon Schnapps;
- 1 poisson ou une viande grillée avec choux;
- 1 tour de ville;
- 1 passe de métro bus pour 2 jours.
Source le Routard